La résiliation d’un bail de logement par le locataire doit se conformer à un certain temps de préavis et multiples procédures. La démarche évoquée ici ne vise que les baux régentés par l’ordonnance du 06-07-1989. Cela inclut les locations consenties aux individus physiques à utilisation de résidence principale ou mixte.
Le droit de préavis pour le locataire
En principe le proprio ne peut prendre congé que dans certaines circonstances précises, mais le locataire lui peut annuler son bail à n’importe quel moment sans nécessité d’explication. En général, l’occupant peut se réduire à l’envoi d’une lettre au loueur, mais il a obligation, afin de prendre date, à expédier une lettre recommandée visée d’un accusé de réception. Il peut également se servir d’un acte d’huissier. Ainsi, le locataire peut quitter les lieux en cours de contrat avec un préavis d’un semestre, ni plus ni moins. Une fois le congé déposé, le locataire ne peut annuler son intention qu’avec l’autorisation du proprio. Si le préavis prend échéance est que le locataire occupe encore la maison, il peut encourir une expulsion, exemptée durant la pause hivernale. Il arrive que le locataire gagne un préavis locatif limité à 30 jours, surtout quand l’habitation se trouve en zone rouge.
Les principales procédures
L’accès aux lieux, avec l’accord du locataire en cas d’absence, est un droit du bailleur afin de trouver un nouveau résidant. Et le locataire doit réglé le loyer et les frais locatifs jusqu’à la fin du sursis, même s’il donne congé avant l’heure. L’acquittement solidaire du loyer se règle par les attitrer du bail, et avant de remettre la clé un état des lieux doit se pratiquer. Pour pallier aux litiges, nettoyer les sols et les murs, s’avère impératif. Les éventuelles détériorations restent aux frais du locataire, hormis les effets de la vétusté. Et le tribunal d’instance statue les litiges.